Une punkette bien destroy

Posté le mercredi 25 août 2004 à 19 h 44 min dans la catégorie « Croquis, Humeur » par Bruno Bellamy.

Page initialement publiée le 18/08/2001

Plus rien à voir avec le romantisme et l’ambiance « fleur bleue » de certaines esquisses du début de cette rubrique : voici un dessin agressif, fait pour choquer !

En l’occurence, il s’agissait de réagir aux critiques sévères mais surtout hypocrites et embourgeoisées d’une association franchouillarde, puritaine et ultra-moralisatrice, qui jugeait -entre autres- ma contribution aux magazines ACBM par trop indécente… On ne s’est pas privés de faire valoir notre façon de penser, et la réponse la plus saine et la plus honnête se devait d’être un dessin « bien senti » sur le sujet si controversé de la morale ou, pour être plus précis, de ce qu’il convient d’appeler le « moralisme ».

Je n’épiloguerai pas plus que nécessaire à ce propos. L’intérêt de montrer ce croquis c’est surtout le fait que le trait est ici tout à fait dans le ton de l’idée à exprimer : hargneux, un peu énervé…
Et sur un plan plus technique, eh bien c’est l’occasion de signaler que dessiner une belle paire de fesses, ben c’est pas toujours évident… Non seulement les proportions qui définissent un beau popotin sont très difficiles à visualiser, mais en plus comme c’est tout rond, c’est pas de la tarte à mettre en perspective et à bien mettre en volume. N’oublions pas qu’en dessin on définit tout avec des traits, alors que la nature, elle, n’est pas faite de traits. Donc il faut bien doser : un trait qui a pour but d’indiquer un contour peut facilement passer pour un pli, ou une fossette indésirable.
Et puis, anatomiquement parlant, il y a une difficulté supplémentaire : c’est une zone où l’on n’a que très peu de repères osseux puisque, comme chacun sait, le fessier est une zone particulièrement rembourrée… Donc il ne suffit pas d’avoir tracé un « squelette » à peu près bien proportionné pour savoir comment « habiller » cette zone de contours charnus (par exemple, c’est tout le contraire pour les mains, la cage thoracique, etc). Donc bon, c’est comme tout : pour y arriver, faut en dessiner beaucoup…

Une boule de peluche

Posté le mercredi 18 août 2004 à 17 h 15 min dans la catégorie « Croquis » par Bruno Bellamy.

Page initialement publiée le 08/08/2001

 Changement de registre : ici ce n’est plus une bellaminette, mais une recherche de personnage pour un petit chien au sale caractère, bien connu des lecteurs de Lotus Noir : Pitbull…

Ces croquis n’ont rien de très abouti ni de fantastique d’un point de vue technique, mais ils montrent que même pour un personnage pourtant bien plus simple qu’une bellaminette, la bonne trouvaille ne vient pas forcément du premier coup. C’est là que le croquis prend tout son intérêt : il ne suffit pas d’avoir l’idée du personnage, il faut aussi lui trouver une apparence qui convienne à ce qu’on veut faire passer de son caractère. Et les recherches rapides, en quelques coups de crayon, permettent de « fixer » les différentes options, et d’avoir ainsi sous les yeux quelque chose de plus net qu’un concept qui peut être encore un peu flou à l’esprit… En plus, si d’autres personnes interviennent dans la décision (et c’était le cas, puisqu’il s’agissait ici de créer une mascotte pour un magazine), il est important de rendre cette idée visible pour les autres, on ne peut pas juste tomber d’accord sur un concept exprimé verbalement…
En l’occurence, l’idée de départ s’inspirait de Fitzgig (je sais même pas si ça s’écrit comme ça), l’étrange petite boule de poils qu’on peut voir dans le film Dark Crystal, de Jim Henson, et qui est une sorte de concentré de petit chien hargneux. J’ai donc gribouillé dans ce sens : beaucoup de poils, et une tête quasiment plus grosse que le corps. La version finale n’apparaît pas ici (au bout du compte on lui a rajouté un collier de chien avec des clous dessus, trop gros pour lui), mais on sent déjà bien qu’on s’approche du toutou qui a tout du « trognon » mais qui n’hésite pas à se montrer aussi vindicatif que s’il avait le volume d’un gros molosse.

En cours d'analyse morphologique

Posté le mercredi 11 août 2004 à 2 h 44 min dans la catégorie « Croquis » par Bruno Bellamy.

Page initialement publiée le 01/08/2001

 Pendant quelques années, j’ai suivi dans un atelier parisien des cours d’analyse morphologique, autrement dit de dessin d’anatomie accompagné d’un cours théorique sur la constitution et le fonctionnement du corps humain. Et même plus, puisque on a eu droit à pas mal d’études comparatives avec la morphologie animale… passionnant !

Ci-contre, vous pouvez voir un des croquis réalisés en cours. Le principe ici est assez différent de ceux que vous avez pu voir précédemment, puisqu’il s’agit d’un dessin d’après modèle, et non d’un dessin d’imagination. Bon, d’accord, il n’y avait pas un pingouin à côté de la demoiselle ! Mais la pose me plaisait bien et, pendant un petit moment de détente, je n’ai pas pu m’empêcher de rajouter la bestiole pour mettre un peu d’ambiance, et puis accompagner ce mouvement, que je trouvais élégant… 🙂

Ces cours m’ont énormément apporté. Le « vrai » croquis de nu (d’après modèle) est indispensable pour apprendre à dessiner le corps humain, mais le principe de l’analyse morphologique est encore plus efficace : on ne se contente pas de dessiner ce que l’on voit, on apprend aussi comment ça marche ! Ainsi on étudie de quelle manière les muscles sont fixés sur les os, et donc pourquoi à tel endroit du corps, quand on fait tel mouvement, on a un creux plutôt qu’une bosse. À quels endroits se trouvent des bourrelets graisseux, des os saillants, des muscles profonds ou superficiels, juxtaposés ou qui se chevauchent, des tendons, à quoi ça sert et pourquoi ça prend tel aspect dans tel mouvement.

J’aurais certainement dû en faire beaucoup plus, mais je crois que ça m’a déjà fait faire beaucoup de progrès, et en tout cas ça m’a « désangoissé » par rapport à la façon d’aborder un dessin d’anatomie. Ce n’est pas que ça soit devenu plus facile, mais j’ai moins peur de me tromper, et du coup mon dessin a un peu plus de souplesse, de spontanéité, et donc de vie. À l’époque où j’étais dans une école d’art, juste après le bac, on avait déjà des cours de croquis de nu. Mais j’étais vraiment mauvais, et ça me décourageait, alors je ne profitais pas vraiment de cet enseignement, c’était plutôt frustrant. Des années après, j’avais pas mal de boulot à mon actif et un peu plus confiance en moi. Je suis retourné prendre des cours parce que j’étais motivé, et cette fois j’en ai vraiment profité.

J’ai gardé pas mal de croquis de cette période d’étude, vous aurez sûrement l’occasion d’en voir d’autres dans cette rubrique… 😉

Une Posture de pénitence

Posté le mercredi 4 août 2004 à 14 h 27 min dans la catégorie « Croquis » par Bruno Bellamy.

Page initialement publiée le 25/07/2001

 Pourtant, à part une tenue un peu légère, on ne voit pas ce qu’elle aurait à se repprocher !

Voici encore un dessin complètement « spontané », fait sans aucune raison particulière, et resté inédit… La pose n’a pas de sens spécial, c’était juste une idée en l’air (bon, il y a sûrement une explication inconsciente, un vieux machin enfoui, mais l’intérêt au final c’est plutôt que ça donne quelque chose de joli…).
Un peu comme dans le croquis précédent, on a un raccourci dans le dessin des bras, notamment le bras droit qui est le plus loin de nous.

En général, j’ai quand même du mal à dessiner un personnage qui soit à peu près correctement proportionné du premier coup. Quand je dis « du premier coup », ça veut dire que je ne me sers ni de la gomme ni de la table lumineuse, donc c’est vraiment du travail « sans filet »… Le fait que le personnage paraisse effectivement à genoux sur le sol, par exemple, dépend de plein de petites choses, et là ben ça marche à peu près, donc je classerais bien cette esquisse dans la catagorie des dessins pas trop ratés. Les pieds sont pas mal, non plus… Pas vraiment construits, mais bon, on devine bien que c’est des pieds (ben oui, à c’tendroit là ça peut pas être des oreilles…), et on sent un peu de la tension que le corps fait peser dessus (ça, c’est plus dur que de faire en sorte qu’on ne puisse pas les confondre avec des oreilles !). L’indication un peu hasardeuse de l’ombre au sol donne aussi une bonne idée de l’espace.

Ce que j’aime bien dans ce dessin, surtout, c’est son mystère… Il se passe quelque chose. On ne saurait pas dire quoi, mais justement, du coup chacun imagine ce qu’il veut. Elle est là, les bras en croix, et on ne sait pas si c’est pour signifier quelque chose du genre « c’est ma faute, c’est ma très grande faute » ou pour dire, juste du regard: « viens dans mes bras » !

Une bellaminette façon Sailor Moon en rollers

Posté le mercredi 28 juillet 2004 à 14 h 52 min dans la catégorie « Croquis » par Bruno Bellamy.

Page initialement publiée le 18/07/2001

Mince, ce n’est que la troisième esquisse (dans l’ancienne chronologie, cf. l’historique), et c’est déjà la deuxième fois que le personnage est en costume d’écolière japonaise ! On va finir par se rendre compte que je suis influencé par les mangas… 😉

C’était un dessin complètement spontané, sans aucune finalité ni commande spécifique. Et de fait, il n’a jamais servi à rien…
Mais j’avais pensé à cette pose marrante, et puis le décolleté en vue plongeante de la pin-up qui se penche en avant était un exercice de style que je n’avais encore que très peu pratiqué. En équilibre sur des patins à roulettes, c’est encore plus rigolo… 🙂

Ici on distingue assez bien les volumes du corps à travers le dessin des vêtements, dans ce qui reste des traits les moins accentués. Ça, c’est vraiment une constante pour ce genre de dessin : je crayonne d’abord, assez légèrement, le corps nu du personnage, avant de tracer les vêtements, qui dépendent bien sûr de l’anatomie qui les supporte, puis je commence à préciser les traits, en insistant un peu plus là où je sens qu’ils sont bons et correspondent à peu près au tracé final.

La perspective est ici un peu compliquée, et par exemple le raccourci du bras droit n’était pas aisé. C’est peut-être pour ça que je me suis plus concentré dessus et que je n’ai pas trop fait gaffe à ce que je faisais sur le bras gauche… 😉
Du côté des patins à roulette, c’est pas top non plus. En fait c’est très dur à faire, des patins à roulette ! Mais bon, les pieds en général, c’est dur, de toutes façons…

Au final, je trouve que ça donne un dessin assez marrant, un peu insolite. Et puis cette bellaminette à l’air malicieux (et à l’équilibre précaire, mais ça n’a pas l’air de l’inquiéter) semble se douter que la situation est loufoque, elle a un je ne sais quoi d’un peu moqueur, dans sa manière de faire la révérence. Avant, on s’en doute, de filer à toute vitesse sur ses patins en riant, le vent faisant voler les plis de sa minijupe, telle une « silhouette divine, que le roulement habille » (je me dois de préciser que ce calembour n’est pas de moi, il est dû à Maëster)…

Bellaminette inachevée à l'air menaçant…

Posté le mercredi 21 juillet 2004 à 12 h 24 min dans la catégorie « Croquis » par Bruno Bellamy.

Page initialement publiée le 11/07/2001

 Peut-être qu’elle est furax de ne pas être finie, je sais pas… 😉
Je partais vraiment sans idée préconçue, c’était juste un dessin comme ça. À la rigueur, le seul truc prémédité c’était la coiffure en bataille, façon Meg Ryan. Il s’agissait aussi de s’entraîner un peu à dessiner une bellaminette qui ne soit pas cambrée comme une danseuse de flamenco, contrairement à mon habitude. 😉

En l’occurence, ça marche à peu près, enfin je crois. Les proportions sont pas loin d’être les bonnes, et la posture est intéressante. Mais je n’ai pas eu le courage de finir, j’suis parti sur autre chose… En même temps, ce côté « pas fini » est sympa. Le bas du corps se perd dans l’invisible, là où les traits du crayon sont devenus plus légers.
On distingue un peu les traits de construction : la ligne de symétrie sur le devant du corps, les limites inférieures de la cage thoracique, les différentes phalanges des doigts de la main gauche, et même un peu le volume du crâne sous les cheveux. La ligne qui rejoint les tétons est un élément bien utile pour placer le corps dans la bonne perspective.

C’est aussi un dessin intéressant du fait de l’expression courroucée du personnage : c’est pas souvent que les bellaminettes ont l’air en pétard. 😉

Pétale de Lotus en écolière romantique

Posté le jeudi 15 juillet 2004 à 1 h 52 min dans la catégorie « Croquis » par Bruno Bellamy.

Page initialement publiée le 04/07/2001
À l’origine (le 4 juillet 2001, soit il y a maintenant trois ans…), le présent site était en fait une sous-rubrique « croquis de la semaine » au sein de la rubrique « bellaminettes » de mon site perso.
Au bout d’un moment, l’idée a germé d’aborder ce projet sous l’angle BD, ce qui a donné la première page du présent site ShowerGate, la première série de croquis restant sur mon site, en attendant d’être remise en forme (ce qui ne veut pas dire que les aventures de Ludivine et de son rideau de douche interdimensionnel soient vouées à l’abandon, nous y reviendrons)… Et puis avec le (manque de) temps, je suis revenu sur ShowerGate à une formule du type « croquis de la semaine » pendant que, paradoxalement, les premiers croquis à l’origine de ce projet restaient invisibles.
Je me suis finalement décidé à les réintégrer sur ShowerGate, suite notamment aux demandes de gens qui regrettaient (avec raison, je crois) que ces données soient devenues inaccessibles. Le problème, c’est qu’il était devenu difficile de les incorporer à leur place tout indiquée chronologiquement, avant la page 1 de ShowerGate, où elles auraient en outre pu échapper à l’attention des nouveaux venus. J’ai opté pour la solution de facilité en les ajoutant à la suite. Ainsi, elles remplissent au moins une fonction de semi-nouveauté… 😉
Ce que vous voyez ici est donc vieux de trois ans par rapport à la date annoncée en tête de page, mais comme cela n’intervient pas dans l’histoire de ShowerGate, je doute que cela pose le moindre souci… 😉

Le courrier du coeur Il fallait traiter le thème de la rentrée, et j’avais donc choisi de l’habiller avec un uniforme d’écolière façon « seira », comme les collégiennes japonaises. J’ai pris mon gros carnet de croquis à spirales, mon porte-mine, et j’ai attaqué sans réfléchir…
Je l’imaginais assez bien assise dans la cour de l’école, sans doute lisant une lettre de son amoureux (c’était pour illustrer la rubrique courrier de Lotus Noir, donc il fallait qu’il y ait une lettre ouverte dans le dessin). Et puis ben je ne sais pas, sans doute un peu de nostalgie, voilà que ce dessin a pris une tournure quelque peu romantique…
Surtout -coup de bol!- dès le départ le personnage était à peu près bien construit : j’avais pris soin de suivre une perspective qui rendrait bien compte du fait qu’elle était assise par terre. La position des pieds au sol, du cartable, et de la minijupe qui, en plus, « tombe » à peu près bien, sont cohérentes par rapport au plan du sol.
Du coup, je n’ai même pas eu besoin de retourner le dessin pour le retravailler à l’envers, avec la table lumineuse, comme je le fais souvent : il m’a suffit de préciser les traits des vêtements, et de gommer ici et là ce qui dépasse… On distingue encore quelques traits de construction (la ligne de symétrie dans le décolleté, le profil du bras à travers la manche gauche), mais dans l’ensemble cette esquisse est arrivée à un stade assez clean.
J’ai résisté à la tentation de laisser voir sa petite culotte : la position des jambes permettait qu’on ne la voit pas, et j’avais envie que ce dessin garde une ambiance douce et romantique. Ça n’empêche bien sûr qu’il soit gentiment sexy, mais il me semble qu’au final il a gardé l’esprit que je voulais lui donner au départ…

Une autre pause longue…

Posté le mercredi 28 avril 2004 à 16 h 57 min dans la catégorie « Croquis » par Bruno Bellamy.

Un peu comme le croquis du 19/11/2003, voici un dessin un peu plus réaliste que d’habitude, effectué d’après une pose longue (40 mn).

C’est qu’en parlant de « pause longue », ça faisait un bail que je n’avais pas fait de mise à jour, et il était donc grand temps de remettre un petit croquis sur ShowerGate. ;b

Celui-ci est tout frais -il date d’hier soir- et je l’ai trouvé assez intéressant pour le partager avec vous…

Ce genre de pose est toujours précédé, dans le cours d’analyse morpho, d’une série de poses plus courtes (2 à 5 minutes – cf. la page précédente). De cette façon (la brièveté des croquis précédents est un peu un « échauffement » qui habitue à se concentrer sur l’essentiel), on part sur de bons réflexes : commencer par construire le dessin de manière globale, en cherchant les points de repère, et les proportions justes, plutôt que de s’attarder sur de petits détails, sous prétexte qu' »on a le temps », au risque de le faire au détriment de la justesse anatomique générale. À partir de là, une fois que les grandes lignes sont posées et que ça « tient la route », on peut se permettre de travailler les détails plus fins, et même quelques effets de modelé (ombres et lumières).

Il y a quelques petits soucis, comme le dessin de la main gauche, qui était en fait en partie cachée par le tissu, et que j’ai dû imaginer presque entièrement. Mais comme je lui ai consacré moins de temps que le reste, elle est peut-être un peu bizarre.

Le bras droit est un petit peu étrange aussi, du fait du raccourci très accentué. C’est le problème quand on dessine ce qu’on voit : on a beau faire, la réalité n’est parfois pas complètement réaliste…

Dans un dessin d’imagination, on adapte le geste pour trouver quelque chose de plus élégant. Si c’est un dessin d’après nature, il faut bricoler un peu, interpréter, mais y’a pas de miracle… 😉

Je ne suis pas mécontent du visage… Ça n’a peut-être l’air de rien, comme ça, mais j’ai souvent du mal à éviter de dessiner des visages de bellaminettes. S’en tenir à la physionomie du modèle n’est pas une mince affaire, d’autant que dans le dessin de tout un corps (ici, la largeur du dessin n’excède pas 30 cm), les détails qui sont déterminants sur un visage tiennent en quelques traits, donc ça demande un vrai travail d’analyse, pour représenter les choses telles qu’on les voit, et non telles qu’on les conçoit…

Le pied droit n’est pas fini… C’est dur à faire, les pieds!… 😉

Bonne année !

Posté le vendredi 9 janvier 2004 à 20 h 42 min dans la catégorie « Croquis » par Bruno Bellamy.
 Allez, on commence 2004 dans l’abondance…

…avec une loooooooongue série de tout p’tits croquis… 😉

 Souvent, on commence une séance d’analyse morpho par une série de croquis avec de très courtes poses.

…une minute, pas plus.

 Ça oblige à aller à l’essentiel :

Trouver l’essence même de la pose…

 …en un minimum de traits !

Et ça, ben c’est pas facile, croyez moi !

 Alors le résultat est parfois assez maladroit.

Mais c’est pas grave, c’est une sorte d' »échauffement ».

 Après ça, en effet, c’est beaucoup plus facile d’aborder un croquis plus travaillé,

avec des poses plus longue, et plus de temps pour trouver les bonnes propotions, s’attarder sur les détails.

 Et puis ce qui compte, ce n’est pas le résultat…

…c’est d’apprendre, et puis de se faire plaisir. 🙂

Alors n’oubliez pas, pour 2004, une bonne résolution :

croquez, croquez, il en restera toujours quelque chose ! 😉

Un peu plus de réalisme

Posté le mercredi 19 novembre 2003 à 1 h 49 min dans la catégorie « Croquis » par Bruno Bellamy.

 Cette fois ci, un seul croquis, mais un peu plus travaillé que d’habitude…

Les conditions sont très différentes de la plupart des croquis montrés dans les pages précédentes, puisqu’au lieu d’aller à l’essentiel en quelques minutes, ici je pouvais fignoler pendant presque trois quarts d’heure…

Le travail de départ reste le même : il faut chercher les bonnes proportions, en construisant le « squelette » à partir des blocs indéformables, prendre des points de repère, tout ça avec un trait léger, pour pouvoir ensuite préciser les formes.
Ensuite, j’ai pu commencer à tracer les détails, essayer faire un dessin ressemblant au modèle, y compris en dessinant aussi correctement que possible les traits du visage, ce que je ne fais généralement pas, faute de temps.
Idem pour le pied gauche, ici en raccourci, pas particulièrement fastoche à restituer… ;b

Après, j’ai pu me permettre de chercher les ombres. Définir les zones plus sombres, dont les ombres sont nettes ou, au contraire, diffuses, voire dans certains cas où l’on peut voir une contre-lumière éclaircir une zone d’ombre dans la partie opposée à la lumière principale.

Après coup, il semble que les yeux soient un petit peu grands (réflexe dû très probablement à une quinzaine d’années de dessins de bellaminettes… ;)). Pour le reste, ce croquis est sans aucun doute un des plus aboutis et des plus réalistes que j’ai fait jusqu’ici en analyse morphologique…

Au passage, une bonne nouvelle ! 🙂

Le projet de BD dont je ne vous ai pas encore dit grand-chose, à ceci près qu’il m’accaparait (et m’accapare encore) tellement que je n’ai bien souvent plus le temps de faire les mises à jour sur ShowerGate, a enfin franchi une étape décisive : nous (Marc Bati et moi-même, puisque nous sommes deux à bosser sur cette nouvelle série) venons de signer le contrat pour publier cette nouvelle oeuvre chez un éditeur fort sympathique !

Je vous en dirai un peu plus dès que possible, et surtout dès que le site officiel de la série commencera à être présentable. Sachez en tout cas que l’arrêt (temporaire… qui sait?) des aventures de Ludivine et de son rideau de douche mystérieux ne vous laissera pas totalement sur votre faim, puisqu’il s’agit là aussi d’une aventure de science-fiction mettant en scène une charmante héroine (en fait il y a même une scène de douche qui est prévue, mais en principe c’est pour le tome 2… ;b) !