Une bellaminette façon Sailor Moon en rollers

Posté le mercredi 28 juillet 2004 à 14 h 52 min dans la catégorie « Croquis » par Bruno Bellamy.

Page initialement publiée le 18/07/2001

Mince, ce n’est que la troisième esquisse (dans l’ancienne chronologie, cf. l’historique), et c’est déjà la deuxième fois que le personnage est en costume d’écolière japonaise ! On va finir par se rendre compte que je suis influencé par les mangas… 😉

C’était un dessin complètement spontané, sans aucune finalité ni commande spécifique. Et de fait, il n’a jamais servi à rien…
Mais j’avais pensé à cette pose marrante, et puis le décolleté en vue plongeante de la pin-up qui se penche en avant était un exercice de style que je n’avais encore que très peu pratiqué. En équilibre sur des patins à roulettes, c’est encore plus rigolo… 🙂

Ici on distingue assez bien les volumes du corps à travers le dessin des vêtements, dans ce qui reste des traits les moins accentués. Ça, c’est vraiment une constante pour ce genre de dessin : je crayonne d’abord, assez légèrement, le corps nu du personnage, avant de tracer les vêtements, qui dépendent bien sûr de l’anatomie qui les supporte, puis je commence à préciser les traits, en insistant un peu plus là où je sens qu’ils sont bons et correspondent à peu près au tracé final.

La perspective est ici un peu compliquée, et par exemple le raccourci du bras droit n’était pas aisé. C’est peut-être pour ça que je me suis plus concentré dessus et que je n’ai pas trop fait gaffe à ce que je faisais sur le bras gauche… 😉
Du côté des patins à roulette, c’est pas top non plus. En fait c’est très dur à faire, des patins à roulette ! Mais bon, les pieds en général, c’est dur, de toutes façons…

Au final, je trouve que ça donne un dessin assez marrant, un peu insolite. Et puis cette bellaminette à l’air malicieux (et à l’équilibre précaire, mais ça n’a pas l’air de l’inquiéter) semble se douter que la situation est loufoque, elle a un je ne sais quoi d’un peu moqueur, dans sa manière de faire la révérence. Avant, on s’en doute, de filer à toute vitesse sur ses patins en riant, le vent faisant voler les plis de sa minijupe, telle une « silhouette divine, que le roulement habille » (je me dois de préciser que ce calembour n’est pas de moi, il est dû à Maëster)…


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