Appelons le SAV !

Posté le mercredi 23 janvier 2002 à 16 h 16 min dans la catégorie « Croquis » par Bruno Bellamy.

Exceptionnellement, il n’y a pas eu de mise à jour mercredi dernier…

Appeler le SAV

Certains ont écrit, s’inquiétant de voir, peut-être, disparaître purement et simplement le projet ShowerGate. Je vous rassure: il n’est pas du tout question de s’arrêter en si bon chemin! Simplement, j’ai manqué de temps. Comme j’ai pris du retard avec mon gros rhube, il a bien fallu ratrapper le temps perdu, en donnant la priorité aux boulots urgents.

Notre callipyge* héroine revient dans son salon… dont le décor s’est, entretemps, considérablement étoffé! Dans le fond de la pièce on a une porte dont le style « Nostromo » est encore un peu plus affirmé, et au bout du lit on a maintenant un canapé d’angle assez confortable agrémenté d’une table basse, au design un peu 70’s (mais on est dans une ambiance SF et avec une héroine qui se balade les fesses à l’air, après tout, donc le fait que l’ameublement puisse par moments faire un peu « Barbarella » n’a, je crois, rien de très choquant… ;b), et un engin posé dessus qui rappelle furieusement un écran LCD.

Avec un peu de chances, vous devriez très bientôt savoir (enfin!) comment s’appelle cette demoiselle. J’essayerai d’être plus régulier, promis. Eh, c’est que je suis comme vous, moi: j’ai hâte de savoir ce qui va se passer ensuite!… 😉

A peluche!

* : ça veut dire « qui a de belles fesses », pour ceux qui n’auraient pas encore remarqué… 😉

Panne de rideau…

Posté le mercredi 9 janvier 2002 à 21 h 16 min dans la catégorie « Croquis » par Bruno Bellamy.
BRZZTT! Ah ben voilà que le fameux rideau de douche est en panne!…Vous avez été nombreux à écrire à propos du fondement, heu… vaguement simili-scientifique du rideau de douche électro-magnétique présenté il y a quelques semaines. Pour apporter vos lumières sur la question, bien sûr, mais surtout pour signaler le danger que constituerait un tel dispositif pour la santé (voire l’intégrité physique) de notre jolie baigneuse… D’après certains, le caractère « auto-séchant » du système risquerait en effet de déssecher totalement ou, au mieux, superficiellement, un être humain qui essayerait de passer au travers. Ce qui présenterait notamment un risque conséquent pour les yeux!
Mais je vous rassure: comme l’appareil est en panne, de toutes façons, je crois qu’il n’y aura pas lieu de s’inquiéter de cet aspect de son fonctionnement…Le lavabo a meilleure mine qu’il y a un mois… Mais je n’ai pas eu le temps d’équiper le reste convenablement. Ça viendra. Il faut entre autres que j’installe quelques étagères. Ah, et puis la porte de la salle de bains était placée n’importe comment: d’après le plan de l’appart elle ne pouvait pas glisser dans le mur où je l’avais placée, c’était complètement fantaisiste! Il faudra donc que je la place de l’autre côté, c’est à dire sur la gauche…

J’étais encore un peu à la bourre cette semaine pour cette mise à jour, mais je dois dire pour ma défense que je suis un peu malade… J’ai bêtement attrapé froid, et ça ne m’a évidemment pas aidé à gagner du temps. Kof kof! Snurfle…

Bon ben je vais aller soigner ce gros rhube, hein…
À bercredi prochain! J’espère que ça ira bieux… ;b

Ça va faire des étincelles !

Posté le mercredi 2 janvier 2002 à 5 h 32 min dans la catégorie « Croquis » par Bruno Bellamy.

Bonne ShowerAnnée à tous!… 😀

Brzztt!

Mais on dirait que ça commence mal: voilà que le fameux rideau de douche électromagnétique est -apparemment- en panne!

Ça grézille et ça crépite… Ce truc high-tech ne serait-il, finalement, pas si au point que ça?
Ce qui n’est pas très au point non plus, dans ce dessin, c’est la construction du personnage dans une vue en plongée… Hum, faut reconnaître que c’est vraiment pas facile, comme angle de vue. Le placement de la douchette dans la composition est pas top non plus, faudra peut-être que je retouche ça…
C’est vrai qu’après coup, je me dis que ça donne un peu l’impression qu’elle a un entonnoir sur la tête, ce qui n’est pas du tout le propos de l’histoire! 😉

Attribuons-donc cette maladresse passagère à la récupération difficile après les fêtes de fin d’année… C’est pas que j’ai vraiment fait des excès, mais au lieu de me remettre sagement au boulot, j’ai passé la journée d’hier à regarder des DVDs, vautré dans un canapé sous une couette avec ma douce et tendre et mon chat, à me gaver de chocolats. C’est mal, je sais… :b

Bon, peut-être qu’en ne changeant que la main droite et en décalant un peu la douchette sur le côté ce sera plus joli… On verra. Encore une fois, ce n’est ici qu’une esquisse, un « premier jet ».

Raoul, un sympathique lecteur, m’a suggéré que si, comme je l’ai dit il y a deux semaines, l’eau de la douche ne peut pas sortir à travers le fameux rideau magnétique, en supposant (et en effet, je le suppose) que la baigneuse puisse, elle, le traverser sans effort, on peut imaginer que ce procédé présente un avantage supplémentaire: si l’eau est repoussée magnétiquement, quand la demoiselle sort de sa douche, elle est automatiquement séchée, sans même avoir à s’essuyer! L’idée est cool, et je dois bien avouer qu’au moment d’imaginer le procédé je n’avais tout simplement pas pensé à cet « effet secondaire » bien pratique. Bon, il faut dire que moi je connais un peu le début de l’histoire (mais guère plus, car je vous rappelle qu’il s’agit d’une improvisation…), et donc je savais que la douche était mal partie pour fonctionner normalement.

En tout cas, s’il y en a qui en savent un peu plus sur le sujet (propriétés électro-magnétiques, etc…), n’hésitez pas à intervenir, en m’écrivant! Moi je bricole, c’est tout, hein… 😉
Bah et puis cette histoire n’a pas de prétention à être scientifiquement fondée. Là encore, les arguments techniques sont une source d’inspiration, jamais une limitation…

Allez, rendez-vous mercredi prochain! 🙂

Juste du décor… mais aussi un titre ! :)

Posté le mercredi 26 décembre 2001 à 22 h 33 min dans la catégorie « Croquis » par Bruno Bellamy.

Cette semaine je suis un peu en vacances… Et puis j’ai pris du temps pour mettre en forme le nouveau site: showergate.net.

Vue de la douche en plongée

Donc bon, pas de croquis cette fois-ci, mais y’a des images quand même, rassurez-vous! 😉

Et puis surtout, y’a une grande nouveauté: l’histoire a enfin un titre!

…celui-là même qui donne son nom au présent site: ShowerGate, « Le rideau de douche des étoiles »

Eh oui, vous vous en doutiez depuis un moment, il est question de douche dans cette aventure, et en l’occurence c’est une vraie douche de surprises et de science-fiction qui vous attend… 😉

D’abord, cette vue en plongée de la fameuse douche, entrevue la semaine dernière… Ce sera certainement le décor de la prochaine case. Comme annoncé précédemment, j’utilise maintenant un peu de 3D pour me faciliter la vie…
Je me sers de Blender, très bon soft de modélisation, même si son interface est un peu, heu… prise de tête! 😉

Le tuyau de la douche m’a donné du fil à retordre, c’est le cas de le dire! Blender c’est bien, mais certaines fonctions sont assez mal expliquées, et il faut parfois pas mal d’essais et d’erreurs avant de comprendre comment modéliser certains types d’objets. Par exemple ce tuyau, réalisé en faisant suivre à un cercle une trajectoire décrite par une courbe type NURBS.

Vue générale de l'appartIci, vous pouvez voir une vue d’ensemble de l’appart, ou plus exactement de son état actuel. Ça va changer un peu dans les semaines qui viennent, je pense.
Ce rendu très architectural est obtenu en donnant à tous les objets une texture blanche émettrice de lumière, dépourvue d’ombres, et en ne mettant aucun éclairage dans la scène, mais un environnement (« world ») tout blanc. J’utilise ensuite un mode de rendu assez particulier, en activant le mode « edge » qui permet d’afficher les contours des faces avec un trait noir. En principe, ce système est destiné au rendu d’apparence « cartoon », mais il m’est très utile pour produire des images qui me servent de guide pour les décors en perspective: je peux imprimer facilement de telles vues sur papier, puis les reprendre à la table lumineuse pour dessiner les personnages dans le décor.
Je ne me suis pas encore beaucoup servi de ce procédé, mais showergate étant un champ d’expérimentation, c’est l’occasion rêvée… 😉
Vue de l'appart dans BlenderCi-contre, une vue de ce que ça donne dans Blender. Là, c’est du vrai « fil de fer » (« wireframe »)… Si je devais partir d’une telle vue pour mes perspectives, j’aurais bien du mal à me repérer. C’est plus simple et plus rapide à obtenir, mais avec les astuces décrites plus haut je peux avoir la précision du rendu « fil de fer » sans que l’image soit trop embrouillée, parce qu’en mode « edge » les objets restent opaques, donc j’arrive à distinguer les volumes sans problème.

La suite des aventures de notre petite baigneuse dès mercredi, c’est à dire l’année prochaine! 😉

D’ici là, je vous souhaite une année très créative et pleine d’improvisations!…

Tilup !

Posté le mercredi 19 décembre 2001 à 10 h 00 min dans la catégorie « Croquis » par Bruno Bellamy.

Cette semaine j’étais vraiment très très en retard, désolé pour ceux qui sont venus voir dans la journée s’il y avait du nouveau…

Tilup !

Mais bon, nous y voilà: notre héroïne arrive dans la douche et… tilup!
Comment ça, « tilup! »? Ben oui… C’est une douche qui fait « tilup! ». Bon, il y aura une note de bas de page pour l’explication technique (pour les connaisseurs, c’est vrai que ça risque de rappeler un peu les mauvaises habitudes de Masamune Shirow, mais promis, j’essayerai de limiter les dégats…), mais je vous révèle le pot aux roses en avant-première: cette douche est spéciale!
En fait l’astuce c’est qu’il n’y a pas de rideau de douche, ni de porte d’aucune sorte… Il y a bien un rideau, mais il est magnétique! Ben oui, je vous avais dit que c’était une histoire de science-fiction, non? Quoi, vous vous attendiez à voir des pisto-lasers et des vaisseaux hyper-luminiques? Eh bien non, le truc étrange dans cette histoire c’est la technologie des rideaux de douche… Et il y aura d’autres surprises de ce genre, croyez-moi!… 😉

Bref… L’eau de la douche est ionisée, et l’entrée de la douche est encadrée par un générateur de champ magnétique grâce auquel l’eau polarisée électriquement est repousée, et ne sort donc jamais de la douche. Pour autant, la baigneuse, elle, peut franchir le « rideau » comme s’il n’y avait rien du tout, évidemment. Du coup, pas de rideau en plastique qui s’encrasse ou dont les anneaux se pètent si vous tirez dessus, et pas de porte qui reste coincée à cause du calcaire accumulé! Cool, non?

Mais bon, pour que ça marche, faut appuyer sur un bouton… Et moi j’aime bien les boutons qui font des bruits rigolos, alors voilà, celui-ci fait « tilup! » 🙂
P’tit erratum, au passage: la semaine dernière, on voyait justement un petit panneau avec des boutons sur le côté gauche de la douche… Funeste erreur! C’est idiot… En fait, il faut que le bouton soit à l’intérieur de la douche (oui, le panneau de commande est imperméable, vous inquiétez pas…), sinon ça n’a pas de sens! Bref, ça fera encore un patch…

Un peu de technique: vous aurez sûrement remarqué que le décor n’a pas l’air du tout d’être crayonné… Et pour cause: il ne l’est pas! J’ai eu envie d’essayer un nouveau truc (et le résultat me plaît bien): fabriquer le décor en 3D, avant d’y intégrer le personnage (qui, lui, est évidemment 100% crayonné en traditionnel…).
J’ai d’abord fait l’esquisse classique, visible ci-contre, en crobardant vite fait ce que je prévoyais comme éléments de décor. Puis j’ai utilisé Blender (un excellent programme de 3D, pas très évident à prendre en main mais qui a l’avantage fabuleux d’être gratuit! Pour en savoir plus allez donc sur le site officiel de Blender) pour modéliser l’intérieur de la douche… Si j’ai le courage d’ailleurs, je ferai probablement le reste de l’appartement, vu qu’il est prévu qu’il s’y passe pas mal de choses, ce ne sera donc pas du temps perdu, et puis la modélisation 3D c’est assez sympa…
Après avoir généré une vue (ci-contre, sous le crayonné) correspondant au cadrage que j’avais prévu dans mon premier crayonné, j’ai scanné le dessin, éliminé tout ce qui faisait double emploi avec le décor, et je l’ai intégré.
BaigneuseDécor 3D
Page 3Et voilà… On est arrivés à la fin de la page 3! Mine de rien, ça avance, quand même…Et maintenant, qu’est-ce qui va bien pouvoir se passer dans cette douche?!

Eheh… Vous ne le saurez pas avant mercredi prochain (un peu plus tôt que cette semaine, j’espère…)! 😉

Visitons la salle de bains

Posté le mercredi 12 décembre 2001 à 21 h 35 min dans la catégorie « Croquis » par Bruno Bellamy.

Sdb

Encore beaucoup de travail à la bourre cette semaine, et donc une mise à jour tardive et, surtout, relativement peu de nouveauté. Nous découvrons tout de même un peu plus du décor: cette semaine, la salle de bains!

Bon, il faut reconnaître que le détail n’est pas tellement poussé, et notamment le lavabo au premier plan mériterait d’être un peu plus travaillé. Je verrai ce que je peux faire…
Sur la gauche, la fameuse douche évoquée la semaine dernière, et qui va bientôt prendre une importance considérable dans l’histoire. Tiens? Il n’y a pas de rideau de douche? Eh eh, oui… c’est là l’une des clés du mystère! 😉

Un peu de technique: la perspective est ici tout ce qu’il a de plus classique. C’est une bonne vieille perspective dite « cônique », ou à un seul point de fuite. En l’occurence, c’est l’oeil droit de la demoiselle qui sert de point de fuite à toute la scène. En plaçant ainsi la ligne d’horizon (oui, le point de fuite se positionne sur la ligne d’horizon…) à la hauteur du regard du personnage, on place ainsi le point de vue du lecteur au même niveau, et donc « à taille humaine ». Si on voulait donner une ambiance différente, insister sur quelque chose, on pourrait procéder différemment, avec une perspective en contre-plongée, etc. Là, le choix est de montrer les choses de manière naturelle, tranquille. C’est une astuce, évidemment. L’intérêt de choisir un point de vue « tranquille » peut être par exemple de préparer l’arrivée brutale d’un élément dramatique du scénario. Le passage d’un cadrage ordinaire à un cadrage plus intense ou étrange est une façon de jouer sur les contrastes pour rendre encore plus évident le moment sur lequel on veut mettre l’accent.
Donc en cadrage aussi, il y a des contrastes, et du rythme: des pics, des silences, des successions rapides, des évolutions lentes, etc…

Un autre point technique à citer, même s’il n’est pas très bien exploité ici, c’est le dessin du miroir, au-dessus du lavabo: tout ce qui y apparaît semble être vu par une fenêtre (le miroir lui-même), mais c’est un double en symétrie de tout ce qui existe de notre côté du plan formé par la surface du miroir. La perspective qui s’y applique est exactement la même que pour le restant de la scène, mais c’est comme si le monde du miroir était le jumeau inversé de notre monde. Et bien sûr, selon le point de vue de l’observateur, n’est visible de ce monde jumeau que ce que permet de voir la « fenêtre » du miroir. Ici par exemple on aperçoit une partie de la porte, ainsi que les verres et flacons posés sur l’étagère, comme si tout était en double. Regardez donc un vrai miroir, chez vous, et analysez ce que vous voyez, ce sera un peu plus clair…

Allez, un scoop: la bestiole a enfin un nom! Après moult tractations, c’est un mix d’onomatopée (on donne souvent aux animaux de BD un nom qui ressemble au bruit qu’ils font quand ils s’expriment…) et de nom inspiré de l’espèce à laquelle cet animal semble apparenté (on dirait une sorte de rongeur et, surtout, d’écureuil, à cause de l’importance de sa queue, et de sa manière d’atrapper sa nourriture avec ses pattes). Le nom choisi est donc « Skouich ». Je ne suis pas encore sûr à 100% que ça s’écrive comme ça, mais en tout cas c’est comme ça que ça se prononce… 😉

La fusion froide et l'art de l'esquisse bien tempérée…

Posté le mercredi 5 décembre 2001 à 7 h 56 min dans la catégorie « Croquis » par Bruno Bellamy.

À la douche!

Je me suis dit, en réfléchissant à l’agenda peu ordinaire du projet en cours (ça avance par petites touches, chaque semaine), qu’on était là en présence d’un processus assez exotique, qui pourrait assez bien se définir comme une « improvisation lente », équivalent artistique de la « fusion froide », ou quelque chose comme ça…
Et puis après tout, si la comparaison est naze, tant pis, ça donnait un titre rigolo… 😉

C’est en tout cas un aspect fort intéressant que cet étirement du temps dans une phase qui, dans un processus de création plus classique, est couramment une période courte. Je veux parler du passage de l’esquisse à l’encrage, qui est pour le dessin de bande dessinée le passage de l’état éphémère à celui d’oeuvre « fixée ». Le trait est en effet, en bande dessinée plus particulièrement, la base de toute l’oeuvre, car il est garant de la « lisibilité » du dessin, et constitue le support et la limite de toute mise en couleurs (nonobstant, bien sûr, quelques cas particuliers, de plus en plus fréquents notamment dans l’école franco-belge, mais qui malgré tout restent toujours, plus ou moins directement, les héritiers du procédé classique, tant il est vrai que la lecture de BD est en soi un système de référence bien délimité).
L’une des difficultés dans la création artistique, c’est la nécessité de prendre du recul par rapport à son oeuvre. Sans excès, certes. Le souci de porter sur son propre travail un regard « objectif » en conduit certains à être bien trop exigeants avec eux-mêmes, et parfois à ne rien achever (ce qui est grave, pour le moral de l’artiste comme pour celui du public). Mais il en va des pages de BD comme des crêpes: la meilleure pâte est, et ceci est bien connu, celle qui a reposé.

Le bon « recul », tant il est vrai qu’il est bien difficile de regarder son propre dessin et d’y voir sans faillir les erreurs ou faiblesses qui crèvent les yeux à d’autres, n’est pas dans l’espace (le dessin de BD est souvent assez petit), mais dans le temps. C’est sur un dessin fait la veille ou, pourquoi pas, la semaine dernière, que l’on porte le regard le plus « frais ». C’est un peu comme toutes ces informations qui sont restées dans la mémoire cache de votre navigateur web favori: il faut vider le cache pour être sûr d’avoir une page réellement actualisée. Et rien de mieux, finalement, pour revoir avec un oeil neuf un dessin précédent, que d’avoir eu tout le temps de faire, entretemps, d’autres dessins, qui feront eux-mêmes d’ailleurs l’objet d’un ré-examen ultérieur, lorsque leur temps sera venu, et ainsi de suite…

Le système mis en place ici me permet, justement, de laisser « reposer » l’esquisse, et de la revoir ensuite avec avec du recul, et donc avec les meilleures conditions pour pouvoir, plus tard, le finaliser en étant plus à même de pouvoir rectifer ce qu’autrement j’aurais pu regretter…

Allez, cette semaine voici carrément trois nouvelles cases! La fin de la page 3 n’est donc plus très loin…
Si vous avez bien lu le commentaire de la semaine dernière, vous vous attendez à ce que je révèle un indice majeur sur ce qui sera le titre de l’histoire… Eh bien il sera question de douche, ainsi que le laisse penser la bulle de la case où l’on voit notre héroine commencer à se dévêtir…

Déshabillage hors cadre

Et là je vois la question cruciale se former dans votre tête: « mais, heuuuu… Ça veut dire que la semaine prochaine on va la voir, heu… « dans le simple appareil d’une beauté qu’on vient d’arracher au sommeil?! »
Eh eh, je ne dirai rien… 😉 😉 😉

Crobards & croquettes

Posté le mercredi 28 novembre 2001 à 17 h 08 min dans la catégorie « Croquis » par admin.

C’était un peu expéditif la semaine dernière, alors pour la peine, la page d’aujourd’hui est particulièrement fournie… 🙂
Le côté « improvisation » de ce projet n’est que relatif… En effet, à part la toute première image, qui est destinée à devenir une pleine page (ce qui est souvent une bonne entrée en matière), la suite est bel et bien amenée à être constituée de « vraies » pages, rassemblant plusieurs cases. Avec la formule un peu loufoque d’improviser l’esquisse de la suite, semaine après semaine, on pourrait imaginer que, question mise en page, ça va être un peu n’importe quoi… 😉
Mais en réalité, pour chaque page je fais quand même une mini-esquisse, à peine plus grande qu’un timbre-poste, dans le coin d’une feuille :

mini crobards Ci-contre, quelques exemples, rassemblés dans un même format. En réalité, ils sont à l’origine sur des feuilles séparées, généralement dans un coin de la feuille sur laquelle je fais la première esquisse de la page. Ça me permet de visualiser un peu où je vais, en prévoyant très sommairement, pour arriver à une mise en page qui se tienne, et selon ce que je prévois de caser comme action dans cette page, quelles seront les tailles et surtout les proportions des cases les unes par rapport aux autres…
Eh oui, c’est que c’est aussi un sacré boulot de mise en page, la BD!

Pour dire à quel point c’est « sommaire », je laisse parfois vierge l’espace dans lequel je sais juste que la case sera grosso-modo horizontale. Donc ça reste quand même encore grandement de l’improvisation… 😉
Ici, on voit aussi que pour la page 3 (celle qui commence aujourd’hui!) j’ai noté des petits bouts de dialogue. Le dessin est tellement riquiqui (c’est vraiment tout petit! Ce que vous voyez ici est à peu près à taille réelle) que je note simplement un numéro dans les bulles, et le texte à côté avec le numéro en référence. L’intérêt de dessiner aussi petit ce « pré-projet », c’est que j’y passe le moins de temps possible. Si une première mise en page ne me convient pas, je recommence à côté, je ne prends même pas la peine de gommer. Ainsi, cette étape du travail n’a rien de « bloquant » (c’est essentiel, parce que c’est vraiment le point de départ!), et le but principal est atteint: avant tout, avancer!

Page 2 recomposéeIl est évident qu’après qu’une page soit entièrement crayonnée (et éventuellement « patchée », cf. les rustines de la semaine dernière, il faudra reprendre tous ces petits bouts pour recomposer l’esquisse de la page complète. Et là, merci l’informatique! 🙂
Comme tous ces éléments ont été scannés, je peux assez facilement les copier-coller et, bien sûr, les remettre à la bonne taille les uns par rapport aux autres. Là encore, les moyens mis en oeuvre ont essentiellement pour but de faciliter tout ce qui pourait, autrement, être « bloquant ». Donc par exemple pas question de redessiner une case sous prétexte qu’elle est trop grande par rapport aux autres, etc. Il y a des outils pour ça, autant s’en servir, et privilégier ce qui reste le moteur du projet: l’inspiration…
Croquettes…et voici enfin (ta-daaaaam!) la première case de la page 3: c’est l’heure du p’tit dèj pour la bestiole (qui est toujours dépourvue de nom, argh! Faut vraiment que je m’occupe de ça rapidement…).
La perspective est, encore une fois, pifométrique. C’est pas l’idéal, mais je suis assez flemmard en ce qui concerne les décors. ;b
On commence cependant à découvrir petit à petit à quoi ressemble l’appart de notre héroine… C’est aussi une méthode intéressante, dans le cadre de l’improvisation de l’histoire: j’aurais pu dessiner un plan d’ensemble de l’appart, ce serait une bonne façon de préparer la suite. Mais en fait, au fur et à mesure que j’avance les cases, il m’arrive de dessiner un petit bout de décor juste parce que ça fait joli dans ce coin là. Et puis du coup je me dis « tiens mais oui, ce serait pas bête qu’il y ait ça à cet endroit là, et il pourrait se passer ça, etc… ». Et donc des choses « futiles » (un bout de mur, un élément de mobilier) se mettent eux aussi à avoir leur vie propre, jusqu’à influer sur l’histoire. Un peu comme dans la vraie vie, quoi… :)Un détail technique: on commence à avoir de « vrais » dialogue… Et vous aurez peut-être remarqué que le texte est écrit sur des lignes parallèles assez rigoureuses. C’est qu’en BD, la lisibilité du texte est absolument primordiale! Un texte mal écrit ou mal disposé, c’est à coup sûr une « interférence » majeure, c’est à dire un défaut qui détourne l’attention du lecteur de ce qui est vraiment important: comprendre ce qui se passe dans la case, « lire » l’image dans son entier, et surtout sans accroc, sans problème.
RèglePour tracer ces lignes de base qui servent à placer le texte bien droit, j’utilise une de ces règles bizarroïdes dotées d’une sorte de cylindre qui permet de les déplacer sur l’axe perpendiculaire à celui sur lequel on trace, et ainsi de faire des lignes parallèles sans avoir besoin de prendre plein de mesures. Autrefois, je pensais que ça ne marchait pas, que le rouleau glissait et qu’il était donc impossible de s’en servir pour tracer des lignes vraiment parallèles. Et puis un jour j’ai vu Moebius se servir de ce machin, alors forcément je me suis dit mince, ça doit être vrai après tout, ce truc doit pouvoir servir… Et en fait oui, en la tenant d’une certaine manière (il faut appuyer un peu du côté où se trouve le rouleau, plutôt vers le milieu, mais surtout pas du côté « règle », ainsi on peut la déplacer sans que ça dérape…), c’est vraiment très très pratique pour tracer toutes ces petites lignes qui sont indispensables pour placer le texte dans les bulles.
Evidemment, je pourrais tout aussi bien taper le texte au clavier sur mon ordi, et l’intégrer dans l’image scannée avec une fonte vectorielle qui fasse un peu BD. Mais non. Je préfère le texte tracé à la main, et puis l’intégration de la bulle dans l’image est assez importante pour la composition générale, alors j’aime autant la prévoir dès le début.

Comme il commence à y avoir des dialogues, c’est aussi le moment de se demander si la bestiole est douée de parole! Et puis quand j’ai commencé à la crayonner, j’ai trouvé cette posture (qui semble dire « oh oui alors, chic chic chic! » :)) vraiment rigolote, et j’ai imaginé qu’elle pourrait tout à fait émettre des sons marrants, voire un peu articulés, sans pour autant être douée de la faculté d’utiliser le langage (peut-être comme une faible capacité d’imitation?), parce que je la voyais bien en train de dire « ouiche ». Donc j’ai converti ça en une onomatopée qui joue un peu sur l’ambiguïté bruit/langage, et donne un début d’idée du mode de communication, plus émotionnel que linguistique, qu’emploie ce drôle d’animal de compagnie…
Attention, ne ratez pas la mise à jour de la semaine prochaine (n’oubliez pas, c’est chaque mercredi, dans la journée): ça va devenir très chaud!!! Accessoirement, apparaîtra aussi un des indices qui nous méneront vers ce qui sera probablement le titre de l’histoire… 😉

Crobards & croquettes

Posté le mercredi 28 novembre 2001 à 17 h 08 min dans la catégorie « Croquis » par Bruno Bellamy.

C’était un peu expéditif la semaine dernière, alors pour la peine, la page d’aujourd’hui est particulièrement fournie… 🙂

Le côté « improvisation » de ce projet n’est que relatif… En effet, à part la toute première image, qui est destinée à devenir une pleine page (ce qui est souvent une bonne entrée en matière), la suite est bel et bien amenée à être constituée de « vraies » pages, rassemblant plusieurs cases. Avec la formule un peu loufoque d’improviser l’esquisse de la suite, semaine après semaine, on pourrait imaginer que, question mise en page, ça va être un peu n’importe quoi… 😉
Mais en réalité, pour chaque page je fais quand même une mini-esquisse, à peine plus grande qu’un timbre-poste, dans le coin d’une feuille :

mini crobards Ci-contre, quelques exemples, rassemblés dans un même format. En réalité, ils sont à l’origine sur des feuilles séparées, généralement dans un coin de la feuille sur laquelle je fais la première esquisse de la page. Ça me permet de visualiser un peu où je vais, en prévoyant très sommairement, pour arriver à une mise en page qui se tienne, et selon ce que je prévois de caser comme action dans cette page, quelles seront les tailles et surtout les proportions des cases les unes par rapport aux autres…
Eh oui, c’est que c’est aussi un sacré boulot de mise en page, la BD!

Pour dire à quel point c’est « sommaire », je laisse parfois vierge l’espace dans lequel je sais juste que la case sera grosso-modo horizontale. Donc ça reste quand même encore grandement de l’improvisation… 😉
Ici, on voit aussi que pour la page 3 (celle qui commence aujourd’hui!) j’ai noté des petits bouts de dialogue. Le dessin est tellement riquiqui (c’est vraiment tout petit! Ce que vous voyez ici est à peu près à taille réelle) que je note simplement un numéro dans les bulles, et le texte à côté avec le numéro en référence. L’intérêt de dessiner aussi petit ce « pré-projet », c’est que j’y passe le moins de temps possible. Si une première mise en page ne me convient pas, je recommence à côté, je ne prends même pas la peine de gommer. Ainsi, cette étape du travail n’a rien de « bloquant » (c’est essentiel, parce que c’est vraiment le point de départ!), et le but principal est atteint: avant tout, avancer!

Page 2 recomposéeIl est évident qu’après qu’une page soit entièrement crayonnée (et éventuellement « patchée », cf. les rustines de la semaine dernière, il faudra reprendre tous ces petits bouts pour recomposer l’esquisse de la page complète. Et là, merci l’informatique! 🙂
Comme tous ces éléments ont été scannés, je peux assez facilement les copier-coller et, bien sûr, les remettre à la bonne taille les uns par rapport aux autres. Là encore, les moyens mis en oeuvre ont essentiellement pour but de faciliter tout ce qui pourait, autrement, être « bloquant ». Donc par exemple pas question de redessiner une case sous prétexte qu’elle est trop grande par rapport aux autres, etc. Il y a des outils pour ça, autant s’en servir, et privilégier ce qui reste le moteur du projet: l’inspiration…
Croquettes…et voici enfin (ta-daaaaam!) la première case de la page 3: c’est l’heure du p’tit dèj pour la bestiole (qui est toujours dépourvue de nom, argh! Faut vraiment que je m’occupe de ça rapidement…).
La perspective est, encore une fois, pifométrique. C’est pas l’idéal, mais je suis assez flemmard en ce qui concerne les décors. ;b
On commence cependant à découvrir petit à petit à quoi ressemble l’appart de notre héroine… C’est aussi une méthode intéressante, dans le cadre de l’improvisation de l’histoire: j’aurais pu dessiner un plan d’ensemble de l’appart, ce serait une bonne façon de préparer la suite. Mais en fait, au fur et à mesure que j’avance les cases, il m’arrive de dessiner un petit bout de décor juste parce que ça fait joli dans ce coin là. Et puis du coup je me dis « tiens mais oui, ce serait pas bête qu’il y ait ça à cet endroit là, et il pourrait se passer ça, etc… ». Et donc des choses « futiles » (un bout de mur, un élément de mobilier) se mettent eux aussi à avoir leur vie propre, jusqu’à influer sur l’histoire. Un peu comme dans la vraie vie, quoi… :)Un détail technique: on commence à avoir de « vrais » dialogue… Et vous aurez peut-être remarqué que le texte est écrit sur des lignes parallèles assez rigoureuses. C’est qu’en BD, la lisibilité du texte est absolument primordiale! Un texte mal écrit ou mal disposé, c’est à coup sûr une « interférence » majeure, c’est à dire un défaut qui détourne l’attention du lecteur de ce qui est vraiment important: comprendre ce qui se passe dans la case, « lire » l’image dans son entier, et surtout sans accroc, sans problème.
RèglePour tracer ces lignes de base qui servent à placer le texte bien droit, j’utilise une de ces règles bizarroïdes dotées d’une sorte de cylindre qui permet de les déplacer sur l’axe perpendiculaire à celui sur lequel on trace, et ainsi de faire des lignes parallèles sans avoir besoin de prendre plein de mesures. Autrefois, je pensais que ça ne marchait pas, que le rouleau glissait et qu’il était donc impossible de s’en servir pour tracer des lignes vraiment parallèles. Et puis un jour j’ai vu Moebius se servir de ce machin, alors forcément je me suis dit mince, ça doit être vrai après tout, ce truc doit pouvoir servir… Et en fait oui, en la tenant d’une certaine manière (il faut appuyer un peu du côté où se trouve le rouleau, plutôt vers le milieu, mais surtout pas du côté « règle », ainsi on peut la déplacer sans que ça dérape…), c’est vraiment très très pratique pour tracer toutes ces petites lignes qui sont indispensables pour placer le texte dans les bulles.
Evidemment, je pourrais tout aussi bien taper le texte au clavier sur mon ordi, et l’intégrer dans l’image scannée avec une fonte vectorielle qui fasse un peu BD. Mais non. Je préfère le texte tracé à la main, et puis l’intégration de la bulle dans l’image est assez importante pour la composition générale, alors j’aime autant la prévoir dès le début.

Comme il commence à y avoir des dialogues, c’est aussi le moment de se demander si la bestiole est douée de parole! Et puis quand j’ai commencé à la crayonner, j’ai trouvé cette posture (qui semble dire « oh oui alors, chic chic chic! » :)) vraiment rigolote, et j’ai imaginé qu’elle pourrait tout à fait émettre des sons marrants, voire un peu articulés, sans pour autant être douée de la faculté d’utiliser le langage (peut-être comme une faible capacité d’imitation?), parce que je la voyais bien en train de dire « ouiche ». Donc j’ai converti ça en une onomatopée qui joue un peu sur l’ambiguïté bruit/langage, et donne un début d’idée du mode de communication, plus émotionnel que linguistique, qu’emploie ce drôle d’animal de compagnie…

Attention, ne ratez pas la mise à jour de la semaine prochaine (n’oubliez pas, c’est chaque mercredi, dans la journée): ça va devenir très chaud!!! Accessoirement, apparaîtra aussi un des indices qui nous méneront vers ce qui sera probablement le titre de l’histoire… 😉

Quelques patches…

Posté le mercredi 21 novembre 2001 à 8 h 41 min dans la catégorie « Croquis » par Bruno Bellamy.

Cette semaine je suis monstrueusement pris par le boulot… Ceux qui lisent les magazines dans lesquels je sévis ne s’en plaindront pas, je pense, puisque en l’occurence si j’ai si peu de temps c’est parce que j’ai bossé comme un fou pour produire quelques mères Noël assez chouquettes, et des calendriers qui, je crois, auront un succès bien mérité… 🙂

Il faudra donc se contenter cette fois de quelques « patches », autrement dit des bouts de case, des « rustines » comme on dit aussi dans le métier d’auteur de BD…

La bestiole ronfle...Premier correctif: la bestiole! Cette version remplace et annule celle crayonnée initialement dans la première image, après la création de la nouvelle mouture… Vous ne serez cependant pas étonné, vu que je manque de temps, du fait que je ne lui ai pas encore trouvé un nom. Mais promis, je cherche! Plusieurs d’entre vous m’ont envoyé des propositions assez marrantes. Je cogite…
Blip!Moins spectaculaire: un rafistolage de la 2e case de la page 2, dans laquelle la main n’était vraiment pas terrible… J’ai souvent du mal dans le dessin des mains, et plus récemment, on m’a fait remarquer que j’ai tendance à faire aux bellaminettes des mains trop grandes et surtout avec des doigts trop boudinés, donc j’essaye d’affiner. C’est p’t’être pas encore tout à fait ça, mais je fais un effort…
Encore des mains...Encore un rafistolage de mains, cette fois pour la case 3 de la page 2. Là, c’est la main droite qui cafouillait le plus… Ça va mieux dans cette version, je crois, encore que je me demande si elle n’est pas un petit peu grande comparée à la main gauche. Ahlalaaa…
En bande dessinée c’est toujours un peu ça le problème: on peut reprendre indéfiniment une case, il y a toujours un truc à rectifier. Le problème, c’est que ça prend du temps, évidemment. Alors bon, à chacun de voir jusqu’où il veut aller. Il y a le cas extrême d’un Hergé, qui n’avait pas hésité à redessiner entièrement certains de ses vieux albums, qu’il jugeait mal fichus comparés au reste de la série, mais ça je trouve que c’est vraiment excessif. Ça suppose, d’une certaine façon, qu’il y aurait un niveau optimal de technique du dessin à partir duquel le style et la maîtrise n’évolueraient plus, à partir de quoi il y aurait lieu de tout mettre au même niveau. Je trouve que c’est une vision très réductrice, beaucoup trop technique, de la BD. Mon avis c’est plutôt que si on regarde en arrière et qu’on ne voit pas de différence avec aujourd’hui, alors oui il y a lieu de s’inquiéter! Ça voudrait dire qu’on n’évolue plus. Or une activité artistique, quel que soit le niveau où l’on est, c’est avant tout une activité d’apprentissage permanent, on apprend tous les jours… Si on veut corriger ce qu’on a fait avant, on n’en sort plus. Faut aller de l’avant. Bon, je dis ça, et je vous fais une pleine page de correctifs! 😉
La bestiole aussi s'étire...La semaine dernière, ainsi que je l’avais précisé, la case était incomplète, tout bêtement (en plus du perpétuel problème de disponibilité…) parce que ma feuille était trop petite. J’ai repris mon scan, je l’ai réduit puis imprimé, et j’ai repris mon crayon pour compléter l’image et son cadrage… C’est un peu comme si mon ordi me servait de photocopieuse, et c’est bien pratique!
Voici donc la dernière case de la page 2, avec la bestiole qui s’étire et se dirige… vers son bol de croquettes! Bon, l’étirement n’est pas super réussi, faudra que je regarde avec plus de soin comment s’y prend mon chat quand il se réveille…
Ah flûte, la main droite de la fille, j’ai oublié de la rectifier. Bon ben on verra ça plus tard, hein… 😉

La semaine prochaine on aborde donc la page 3!
Au passage je vous montrerai aussi que la mise en page n’est pas tout à fait improvisée, et avec un peu de chance d’ici un mois cette aventure aura même un titre! 😉