
J’ai adoré le premier tome de la série Elinor Jones, « le Bal d’hiver », avec Algésiras au scénario et Aurore au dessin et à la couleur (déjà, avec deux auteurs comme ça, ça ne pouvait donner qu’une BD haut de gamme 😉 ) !
Le récit est prenant, les personnages très bien construits et rendus, le genre est vraiment bien exploité, c’est très très élégant, les ambiances sont magnifiques, les lumières à rouler par terre, et bien évidemment les costumes sont fabuleux. Bon, les costumes c’est un peu le thème central, alors c’était obligé qu’ils soient très beaux et très originaux, mais c’est pas non plus ce qu’il y a de plus facile à faire, et là c’est carrément réussi, alors chapeau !
Alors bon, OK, c’est assez « girly » comme histoire…
Ben oui, j’avoue, j’aime bien (entre autres) les trucs un peu shojo (même si j’aime pas que ça, hein). Mais Elinor Jones va bien au-delà de cette catégorie, et on est en fait surtout captivé par les personnages, la qualité de la réalisation, et l’envie de vite vite savoir la suite (déjà entamée, tant mieux).
Comme j’ai dû l’avouer aux deux talentueuses créatrices de cette œuvre : ça m’a rendu jaloux ! Moi aussi je veux faire des BD avec des héroïnes qui portent de jolies robes ! C’est juste qu’à chaque fois, je sais pas ce qui se passe, mais les bellaminettes se retrouvent toujours SANS leur robe*… Mais bon, je vais m’entraîner, j’arriverai p’t’être à les laisser habillées un peu plus longtemps. 😉
En tout cas, et aussi subjectif que ça puisse être, je trouve que c’est très bon signe : si une BD me donne envie de faire moi aussi quelque chose d’aussi chouette, ben je suis tenté de croire que c’est probablement une très bonne BD. 🙂
* : en plus c’est même pas vrai… Dans Showergate, Miranda (qui est plutôt joliment vêtue, je crois), n’apparaît jamais en petite tenue ! En revanche, on la voit dans le Sketchbook Bellamy #2, tout à la fin, dans la page sur le thème du cosplay, justement déguisée en Ludivine (donc, heu… enfin vous voyez, quoi). Bah oui, j’ai pas pu m’empêcher…