Simple comme un coup de fil

Posté le dimanche 7 février 2010 à 17 h 41 min dans la catégorie « Couleur, Croquis » par Bruno Bellamy.

Simple comme un coup de fil

Après la version micro et la version colorisée avec gros gun (et ébauche de décor), cette bellaminette se voit dotée d’oreilles et d’une queue de lapin (c’est vrai qu’on voit beaucoup de bunnies ces temps-ci sur ce blog), et l’accessoire a lui aussi changé, cette fois c’est un téléphone !

Bah oui, j’expérimente… 🙂

Ah oui, je l’ai un peu habillée, aussi. Ça aussi, c’est très expérimental. 😉


7 commentaires pour « Simple comme un coup de fil » :

  1. nikodez a dit :

    Elle a une sacrée expression, cette petite, et ses vètements légers lui donnent un air bizarrement négligé, je trouve, avec un slip semblant un peu trop grand.

  2. bricofoy a dit :

    c’est clair que dans le slip y’aurait de la place pour deux… 😛

    sinon, j’aime autant la version « amoureuse alanguie qui attends le coup de fil de son cher et tendre » (un appel de lapine, en somme 😛 ) plutot que la version armée 🙂

  3. SkinR a dit :

    BB a la grren, attitude !! Il recycle, il recycle !!! pour notre plus grand bonheur !!! 🙂

  4. JP4U a dit :

    Bricofoy à propos d’appel, connais-tu les lettres que Georges Sand et Alfred de Musset s’échangèrent ?
    (il y a une petite astuce)

    Je suis très émue de vous dire que j’ai
    bien compris l’autre soir que vous aviez
    toujours une envie folle de me faire
    danser. Je garde le souvenir de votre
    baiser et je voudrais bien que ce soit
    là une preuve que je puisse être aimée
    par vous. Je suis prête à vous montrer mon
    affection toute désintéressée et sans cal-
    cul, et si vous voulez me voir aussi
    vous dévoiler sans artifice mon âme
    toute nue, venez me faire une visite.
    Nous causerons en amis, franchement.
    Je vous prouverai que je suis la femme
    sincère, capable de vous offrir l’affection
    la plus profonde comme la plus étroite
    en amitié, en un mot la meilleure preuve
    dont vous puissiez rêver, puisque votre
    âme est libre. Pensez que la solitude où j’ha-
    bite est bien longue, bien dure et souvent
    difficile. Ainsi en y songeant j’ai l’âme
    grosse. Accourrez donc vite et venez me la
    faire oublier par l’amour où je veux me
    mettre.

    La réponse d’alfred:
    Quand je mets à vos pieds un éternel hommage
    Voulez-vous qu’un instant je change de visage ?
    Vous avez capturé les sentiments d’un cour
    Que pour vous adorer forma le Créateur.
    Je vous chéris, amour, et ma plume en délire
    Couche sur le papier ce que je n’ose dire.
    Avec soin, de mes vers lisez les premiers mots
    Vous saurez quel remède apporter à mes maux.

    Et celle d’Amantine Aurore Lucile Dupin :
    Cette insigne faveur que votre cour réclame
    Nuit à ma renommée et répugne mon âme.

    JP4U
    P.S. : Au cas où vous n’auriez pas déjà trouvé dans la première missive il faut lire les lignes impaires.

  5. nikodez a dit :

    Je remarque un truc en comparant avec la précédente, celle qui tenait tranquillement un calibre.
    l arrière plan a également bénéficié de quelques retouches, perdant au passage le coté un peu froid de la 3D calculée et prenant un petit coté crayonné.

  6. Bruno Bellamy a dit :

    @nikodez : la 3D calculée n’est qu’une base (et aussi un peu un jeu, parce que j’adore modéliser les décors), une aide à la perspective, et surtout un bon moyen pour choisir le cadrage qui me plait. Je ne considère pas ce type de rendu comme un décor tant que je n’ai pas retracé à la main le détail et la texture de l’environnement du personnage, avec tous ces petits machins qui font que ça peut « prendre corps » et qui n’apparaissent jamais dans le modèle virtuel.

    @SkinR : oui, j’aime bien recycler, ça permet d’explorer plusieurs solutions, et le numérique offre pour cela des avantages indéniables. 🙂

  7. Bruno Bellamy a dit :

    @nikodez & bricofoy : s’agissant de la taille de la culotte, j’ai justement voulu lui donner un aspect « loose » plutôt décontracté, et éviter le style « petite culotte moulante et minimaliste » qui aurait dénoté une intention de paraître sexy. Pour mémoire, rappelons qu’un personnage comme Fio dans Porco Rosso apparait (certes brièvement) avec une culotte à côté de laquelle celle qu’on voit ci-dessus a des allures de lingerie érotique.
    Et ça ne la rend pas moins charmante pour autant… 😉

    À la limite, sur ce dessin, j’avoue que ce qui m’intrigue le plus concernant cette culotte c’est plutôt la façon de laisser dépasser le pompon de lapin. Je pencherais pour une espèce de boutonnière refermée au-dessus avec un petit bouton pression. Faudra que je fasse un croquis, ce sera plus clair.
    Il faut d’ailleurs prévoir ça pour les autres vêtements, sauf peut-être à la rigueur un truc qui vient complètement par dessus, comme un manteau, et il faut aussi imaginer des solutions pour les oreilles (chapeau, bonnet, capuche). Ah, c’est compliqué d’habiller une bellaminette, pas étonnant qu’elles soient si souvent peu vêtues. 😉

    Bon, je vous laisse discuter chiffons, je pars en vacances… 🙂

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