Le patch du skouich
Posté le mercredi 19 juin 2002 à 17 h 32 min dans la catégorie « Croquis » par Bruno Bellamy.
Tiens, essayez donc de prononcer plusieurs fois de suite très vite le titre de cette semaine, et vous verrez que c’est pas facile, de faire de la BD on line! ;b
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Cela faisait un moment que plusieurs lecteurs se demandaient ce que devenait la drôle de bestiole du début… Et pour être honnête, ben je l’avais un tout petit peu oubliée… Bon, pas vraiment oubliée, mais quand même légèrement laissée de côté!
Alors j’ai décidé d’agrandir un peu la dernière case de la semaine dernière, et d’intégrer le skouich dans le décor… Occupé à jouer sur une console de jeu vidéo! On peut peut-être en déduire que cette créature a une intelligence hors du commun (ou qui indique en tout cas qu’il appartient à une espèce qui n’est pas au sens strict animale), mais certaines mauvaises langues objecteront sans doute que ça dépend à quel jeu il joue! 😉
Une autre question qui a été soulevée la semaine dernière, c’est de savoir pourquoi l’utilisation du mode « blind » imposerait à Ludivine de voir elle aussi son écran occupé par de la pub.
Eh bien d’abord c’est une question idiote de narration et de mise en page: je ne parvenais pas à mettre dans une même case le bonhomme dépité de ce qu’il ne voit plus, et l’écran montrant ce qu’il voit. Alors je me suis dit qu’il suffisait de montrer cet écran à la case suivante, dans l’appart de Ludivine. D’où la question: pourquoi la fonction « blind » serait-elle réciproque?
D’un point de vue fonctionnel, je suis d’accord, c’est absurde. Mais mettons-nous à la place du fournisseur d’accès à ce réseau vidéophonique: cette fonction est un service, il ne va donc pas l’offrir gratuitement! Comment ça, « ben si justement, puisque c’est de la pub! »? C’est de la pub pour le correspondant, pas pour celui qui active la fonction, et qui donc a sollicité le service. Donc je me suis dit eh ben pour le coup la pub s’affiche aussi chez celui qui a passé commande du service, et zou. Et puis en un sens, ce serait plus « correct », puisque celui qui décide arbitrairement de limiter la communication se doit au moins d’accepter la même contrainte que son interlocuteur…
Bref, puisque j’en étais à faire un patch, je me suis dit qu’un moyen terme pourrait être de conserver, pour celui qui a activé le mode « blind », l’affichage de ce que montre la caméra de l’interlocuteur, tout en ayant le contenu de l’écran « blind » en surimpression. Ça aurait son utilité: le demandeur de la fonction « blind » aurait ainsi une confirmation visuelle de l’activation de ce mode, une sorte d’effet témoin qui rendrait compte du fait que l’écran est devenu comme un miroir sans tain…
Avec tout ça, on ne sait toujours pas si la pauvre Luddy va pouvoir obtenir qu’on lui répare sa douche… Mais bon, ça, vous le saurez la prochaine fois! 😉