Page 4 case 4 : plan B

Posté le mercredi 20 février 2002 à 12 h 16 min dans la catégorie « Croquis » par Bruno Bellamy.

Oui je sais, c’est horrible… Y’a carrément pas eu de mise à jour les deux semaines passées! J’étais vraiment trop pris, et ça m’est difficile de donner la priorité au projet ShowerGate, qui n’est pas vraiment rémunérateur.
Mais vous voyez, je ne vous ai pas abandonné… Revoici une case, et on est mercredi. 😉

Plan B

En fait je n’étais vraiment pas très content de l’esquisse précédente. Le cadrage ne me plaisait pas beaucoup, le dessin de la fille n’était pas très réussi, et puis à bien y réfléchir, il semblait qu’installer l’écran sur la table basse n’était pas une bonne idée. Ben oui, du coup il n’y a pas de place pour poser autre chose, et puis dans un contexte aussi futuriste, ce dispositif un peu classique paraissait anachronique. Plusieurs d’entre vous m’ont d’ailleurs écrit, pour suggérer des équipements autrement plus « SF », comme un écran holographique, ou un écran ultra-plat géant accroché au mur, et en tout cas fonctionnant par commande vocale…
Plusieurs de ces idées (il y en avait aussi qui suggéraient des équipements encore plus délirants pour la douche elle-même, etc) sont assez sympas, mais je crois aussi que même si un environnement est futuriste, ça n’est pas forcément une raison pour qu’il soit totalement high-tech, parce que c’est aussi une question de niveau social. Après tout, les écrans ultra-plats existent déjà dans notre société, mais ils ne sont pas présents dans tous les foyers, tout simplement parce que ça coûte une fortune.
Notre héroine ne roule pas sur l’or, son appart n’est pas bien grand, et est donc équipé de manière relativement « cheap ». Bon, c’est vrai qu’un rideau de douche électro-magnétique, ça peut paraître très high-tech, pour quelqu’un qui n’a pas beaucoup de sous, mais on peut très bien imaginer que dans cet univers fabriquer un rideau magnétique revient moins cher que de fabriquer un « vrai » rideau en plastique.

Toujours est-il que j’ai quand même opté pour un écran mural. Ça prend moins de place, et donc c’est bien plus logique dans un appart d’une petite surface. Mais j’ai gardé l’idée de l’écran tactile. La commande vocale, ça peut être rigolo, mais dans la mesure où ce dispositif va servir aussi à communiquer, et donc fera office de vidéophone, je pense qu’il n’est pas approprié d’avoir une commande vocale. Comment l’appareil ferait-il pour savoir qu’on s’adresse à l’interlocuteur et non à lui? Qu’est-ce qui distinguerait un dialogue d’une commande? Et comment ferait-on pour empêcher un interlocuteur de prendre le contrôle de l’appareil à distance, par le biais de la communication établie?
Bon, je sais qu’il existe des téléphones portables à commande vocale, mais je ne sais pas bien comment ça marche, et puis d’abord je n’aime pas les téléphones portables, na! ;b

…et puis surtout j’adore les boutons qui font des petits bruits rigolos! Alors avec une commande vocale, ben ça va pas le faire. 😉

Pour en revenir à cette fameuse case…

Je n’étais pas content de ce que j’avais fait, j’ai repensé l’équipement de la pièce, et du coup je me suis dit qu’il valait mieux refaire la case, c’est pourquoi ce que je présente aujourd’hui est en quelque sorte un « plan B »: on rejoue la même scène, avec quelques petites modifs, et l’action repart à partir de là… Eh oui, c’est que tout le projet est une esquisse, il est donc logique qu’il y ait des « repentirs », des coups d’essai, et des faux départs…
Voici donc la nouvelle option: l’écran est sur le mur du fond de la pièce (en face du lit, donc) et on aperçoit un coin de la table basse (qui est enfin dégagée, du coup), et le canapé d’angle que j’ai fabriqué, comme le reste (enfin sauf le personnage, qui lui, reste du pur dessin à la main, heureusement!), dans Blender (en l’occurence c’est une surface de subdivision, c’est très pratique ces trucs là…).

Voilà, la prochaine fois, vous devriez enfin pouvoir connaître le nom de la demoiselle, puisque comme elle appelle le SAV, il va bien falloir qu’elle s’identifie!

Je n’ose plus trop dire « à la semaine prochaine », parce que je ne sais jamais si je vais arriver à tenir les délais, mais bon, on peut au moins souhaiter que ça va le faire… 😉


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