Les Bellaminettes du mois de Casus Belli :

[Princesse Leïa]

Spécial Star Wars: la Princesse Leïa...

Ah! Star Wars! Le sujet en or...
J'ai bien songé un instant à partir plutôt sur une version féminine de Z6-PO, le droïde anthropomorphe et diplomate, mais il y avait un sacré hic: à l'origine, les premiers croquis de la conception de ce personnage montrent clairement qu'il a été directement inspiré du robot de Métropolis, qui était fait à l'image de la femme capturée par le savant fou, et qui en possédait les, heu... les attributs physiques (une bonne petite poitrine, des hanches généreuses). Pas mal, d'ailleurs! Une vrai réussite. Bref, Z6-PO était nettement une déclinaison de ce robot-nana, et dessiner la fiancée du droïde doré de Star Wars serait revenu à refaire le robot de Métropolis. Sans intérêt.
Une Dark Vadette aurait pu être envisageable, mais j'avais du mal à concevoir son visage (le vrai Dark Vador a vraiment une sale tronche, et c'était pas facile à rendre mignon). J'ai d'ailleurs refait une tentative dans ce sens pour un numéro récent, et ça n'a vraiment rien donné de bon. J'ai dû opter pour un autre sujet du même numéro (on me donne souvent le choix entre deux, voire trois thèmes traités dans le numéro à paraître). Mais je ne désespère pas d'y arriver un jour...
Or donc, j'ai finalement choisi de relooker un peu la Princesse Leïa, avec sa fameuse coiffure à macarons qui l'a rendue mondialement élèbre dans toute la galaxie. Je me suis permis de lui arranger un peu la poitrine, parce que la version originale n'est pas vraiment fantastique. J'espère que Carrie Fisher ne m'en voudra pas si elle tombe un jour sur ce dessin! C'est de toutes façons une très bonne actrice, et surtout c'était un pari audacieux de la part de Georges Lucas d'avoir choisi pour ce rôle de princesse une actrice qui n'avait pas vraiment un look de top-model, et de remplacer un physique hollywoodien par une personnalité aussi forte.
Star Wars reste un film culte pour moi, et c'était vraiment un honneur de pouvoir apporter ma modeste contribution à l'imagerie qui rend hommage à ce chef-d'oeuvre.
Côté technique? Rien de spécial, sinon que j'ai eu un peu de mal à rendre le halo du faisceau laser. Et pour la petite histoire (dans la série "les interdits de Casus"), j'ose à peine avouer qu'à l'origine, ce devait être plutôt une dague laser qu'une épée grand format. Je ne sais pas si vous imaginez l'effet qu'aurait rendu ce bidule de 20cm de long, rose et arrondi... Ca aurait vraiment fait un peu trop vibro-masseur! Comme la pin-up de sommaire était sensée avoir un look un peu érotique, je me disais que ça serait pas mal, mais j'ai quand même eu un doute. J'ai appelé la rédaction, et je me suis laissé dire que si on faisait ça, ce serait sans doute le dernier numéro! J'ai donc limité les dégats, et en rallongeant l'épée, paradoxalement, ça faisait beaucoup moins suggestif.
J'ai gardé la couleur rose, quand même. Pour une fille c'est mieux...

Précédente | Sommaire | Suivante