Le défi du mois continue ! Le post de ce mois-ci est d’ailleurs, quoique sur un thème différent, une suite de l’épisode précédent (et de son épilogue)…

Et voilà… 🙂

N’oubliez pas d’aller voir la contrib de Tomkat et de retrouver tous les défis du mois sur le blog qui leur est dédié !

En vertu de l’article L66 du code électoral français, le vote blanc n’est pas reconnu comme suffrage exprimé.

En France, si vous vous rendez aux urnes parce que vous souhaitez, par votre vote, signifier qu’aucun des candidats ne vous paraît légitimement présidentiable, eh bien c’est comme si vous étiez resté chez vous.

Quand aucun de ceux qui se présentent pour réclamer le pouvoir ne vous paraît digne de confiance, quand vous voudriez leur signifier de revoir leur copie, de vous proposer quelque chose de valable plutôt que de vaines promesses, aucune manière de voter ne vous permet de le dire, et le fait de ne pas voter vous prive du droit de participer aux décisions essentielles de votre propre pays. Et l’on vous dit que c’est là le meilleur outil que la démocratie ait à vous offrir.

PPS (edit 2) : bon, en même temps, les arguments de Maître Eolas se tiennent assez bien, et je vous invite donc à lire son post assez complet sur le code électoral et, notamment, son explication fort légitime sur la nullité du vote blanc.

PPPS (edit 3) : et finalement, après réflexion, même si je trouve le post de Maître Eolas très intéressant, je ne suis définitivement pas d’accord avec lui sur la question du vote blanc. Si on admet la pertinence de la démocratie et qu’on souhaite agir en citoyen responsable mais qu’on veut contester les candidats en présence ou la fiabilité/sincérité de leurs programmes, le vote blanc est infiniment préférable, ou en tout cas plus riche de sens, que l’abstention. Ce n’est pas le vote blanc qui pose problème, c’est le fait que la loi refuse de le prendre en compte. Quand une loi pose plus de problèmes qu’elle n’en résout, il faut changer la loi.

Oui, j’ai bloqué les commentaires sur ce post. Je voulais juste exprimer une opinion, pas débattre (et puis j’ai du boulot à faire).
Il se trouve que ceux qui écrivent ce code sont justement ceux qui ne veulent pas que vous leur disiez que vous contestez ce qu’ils ont fait ou ce qu’ils s’apprêtent à faire. Et bien souvent, on l’a vu, cette contestation ne peut donc s’exprimer que par un vote extrémiste qui, faute justement du vote blanc, n’a qu’une pertinence très douteuse.

Dans d’autres pays, le vote est obligatoire, et le vote blanc est reconnu comme un suffrage exprimé, et cela a du sens. Les présidentiables craignent le vote blanc, parce qu’il représente une sanction. La possibilité du vote blanc engage et responsabilise. L’impossibilité du vote blanc est lourde de signification. Elle dit combien votre « voix » n’est, délibérément, pas entendue.

Si c’est blanc, c’est comme si ça n’existait pas.

PS (edit) : allez, si mon candidat favori est élu président, cette bellaminette enlèvera sa culotte ! 😉

Non seulement Casus Belli (le retour du retour du retour de) #3 est sur ses rails, mais il y aura, encore, une bellaminette dedans, dont voici un petit aperçu sous la forme d’un gros plan…

Je n’ai pas de conseil à vous donner, mais si vous voulez voir le reste de cette créature et voir d’autres lui succéder, je vous recommande chaudement de vous procurer ce prochain numéro de Casus Belli (la revanche du nouveau successeur de) dès sa sortie (non, je ne sais pas quand c’est, me demandez pas, tout ce que je sais c’est que j’ai livré mon dessin à la date prévue) ! 😉

J’ai une petite annonce à passer, à destination des guitaristes (et c’est en cherchant comment l’illustrer que j’ai réalisé que je ne vous avais pas encore montré cette petite bunny à peine vêtue d’une Gibson ;)) : je revends un boitier multi-effets !

Edit : ça y est, le boitier est parti, l’annonce n’est plus d’actualité… 😉

Encore un gros plan, mais cette fois-ci, pour changer un peu, c’est un détail d’un dessin que je ne vous ai pas encore montré sur ce blog…

Bon, là j’ai vraiment beaucoup trop de boulot pour pouvoir faire un dessin exprès pour l’occasion, alors je me suis permis de « recycler » un de mes dessins préférés, et puis c’est vrai que j’avais encore jamais représenté de lingerie en dentelle de chocolat, c’était l’occasion… 😉

Je cherchais un smartphone d’occase pour remplacer mon petit bigophone à clapet, mais ce n’est plus la peine de m’en proposer, l’affaire est conclue. 🙂

Oh allez, tiens… Pour changer un peu, un gros plan d’autre chose qu’un visage (mais toujours tiré du portrait de martienne de l’épilogue de la petite BD du 31 mars).
Une paire de petons… c’est mignon aussi, non ? 🙂

Détail de l’épilogue de la petite BD de l’autre jour… 😉