Romance de Mars
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English version 

Making of du scénario


Le contexte dans lequel j’ai écrit la plupart des épisodes de cette aventure est grandement teinté de liberté, qui est un des ingrédients essentiels de cette aventure. Je concevais en effet les histoires pour ces épisodes en… me baladant dans la campagne  !


Tout autour de chez moi, il y a des champs, des prés, des arbres, des vaches, et de vastes horizons propices à laisser vagabonder l’imagination. Je pars assez souvent m’y promener et, chemin faisant, les idées me viennent pour de nouvelles histoires… C’est classique : il suffit de ne plus être dans ce qui ressemble à un contexte de travail (une table avec un ordinateur, un clavier) pour que l’inspiration se manifeste. ;)

L’astuce consiste à admettre cet état de fait, et à en profiter. Mais évidemment, les idées ça s’envole. Il faut donc de quoi les noter.
Mais écrire en marchant, c’est assez difficile. La solution : le dictaphone !

Bien sûr, pas un « vrai » dictaphone. Si j’utilisais un appareil dédié à cet usage, vous vous doutez bien que je l’oublierais à la maison le jour où j’en ai vraiment besoin. ;)

Non, le bon truc, c’est un appareil qui puisse servir de dictaphone, mais qui n’est pas au départ voué à cet usage. En l’occurrence, j’utilise l’application « dictaphone » sur mon iPod Touch, mais ça pourrait être n’importe quel smartphone ou téléphone mobile un peu évolué : en général, il y a ce type de fonction, et s’il y a un peu de mémoire libre sur l’appareil, ça marche très bien.

Ainsi, au fur et à mesure que les idées me viennent, j’en prends note en audio. Je les réécoute ensuite à la maison, et je m’en sers pour écrire le « vrai » scénario (un scénario de BD c’est plus qu’une histoire, il faut découper l’action, rythmer les dialogues, prévoir de placer les cases « à suspens » en fin de page, etc), avant d’attaquer le découpage visuel et le dessin des pages.
L’essentiel, c’est qu’au moment de chercher les idées, de les enchaîner, de trouver un point de départ sympa et de développer le récit de manière à « accrocher » le lecteur, faire évoluer les personnages, placer des éléments utiles à des développements futurs, etc, je suis dans les bonnes conditions pour laisser vagabonder mon imagination, et bien équipé pour noter tout ce qui me vient à l’esprit et qui peut nourrir le projet. Mais bien entendu, il s’agit d’arguments « bruts », notés à mesure qu’ils me viennent à l’esprit. Tout n’est pas retenu, certaines idées ne servent à rien, d’autres seront utiles plus tard (les bonnes idées ça se recycle très bien), etc. Il n’est pas rare d’avoir une bonne idée et de ne pas avoir la présence d’esprit de la noter. Quand, plus tard, le seul souvenir qu’on a c’est le fait qu’on avait eu une bonne idée, mais sans l’idée elle-même, on réalise l’importance d’avoir toujours un dictaphone ou un petit carnet quand on exerce un métier créatif, et qu’on sait que l’inspiration ne comprend rien au concept des heures de bureau. ;)

Si cela vous intéresse de découvrir une de ces ébauches telle que je l’ai notée sur le vif, pendant mes petites balades campagnardes, vous pouvez en écouter un enregistrement complet (celui correspondant à la création du scénario de l’épisode intitulé Rock’n Roll) en cliquant sur ce lien.