Je rectifie une petite ambiguïté concernant mon propos de la précédente mise à jour : j’ai dit comme ça que comme cette image n’a rien à « raconter » je ne me suis pas préoccupé de logique et, du coup, j’ai plus rejoint la démarche d’un peintre que celle d’un illustrateur, ce qui pourrait peut-être être vexant pour les peintres…
C’est vrai que pris au premier degré, ça a l’air de dire que la peinture n’a rien à raconter, et ne respecte aucune logique, ce qui n’est certainement pas le cas !

Bon, j’ai été un peu vite en besogne (c’est normal, aussi, pour commenter des esquisses qui sont supposées « vite faites »). Ce que je voulais signifier, c’est simplement le fait que lorsque je réalise une illustration de presse, ou une case de BD, je suis tenu par certaines contraintes, comme d’interpréter un sujet, ou de contribuer à la narration du récit. Dans l’idée que j’en avais au moment d’écrire ce commentaire (mais je sais bien que le sujet est considérablement plus vaste !), le travail en peinture est assez différent, en ce sens que le choix du sujet et de la manière de le traiter ne dépend que de l’inspiration de l’artiste, et non d’une commande extérieure ou d’un souci de continuité par rapport à d’autres images.

Y’aurait sans aucun doute pas mal de contre-exemples à citer, et de précisions à faire, mais il s’agissait juste ici de dire que ce dessin avait été pondu « dans l’inspiration du moment »…

Même s’il est intéressant de réaliser des images avec certaines contraintes, il est aussi, de temps en temps, très utile, et en tout cas très agréable, de le faire sans se poser de questions et sans s’imposer de limites…

Idem pour celle-ci. La technique est très similaire à celle de la fois dernière, à savoir que le dessin a été entièrement « crayonné » à la tablette graphique, et mis en couleurs d’une façon qui, toute virtuelle et électronique qu’elle soit, reste cependant assez traditionnelle. On pourrait comparer ça à une technique proche du feutre ou de l’aquarelle. L’idée c’est juste de se préoccuper uniquement de la couleur, et donc de l’ambiance, sans se prendre la tête avec la « qualité » ou la « propreté » de la façon dont la couleur est appliquée au tracé.
Bon, accessoirement, j’ai pas tellement fait gaffe aux proportions, et (entre autres) les bras sont trop courts, le sein droit est trop haut, etc…

Bah voilà, c’est aussi ce qui arrive quand on dessine sans faire gaffe ! ;b

À bientôt, pour d’autres barbouillages et gribouillis inspirés ! 🙂