Courage, fuyons !

Posté le mercredi 4 septembre 2002 à 6 h 27 min dans la catégorie « Croquis » par Bruno Bellamy.

Rassurez-vous, ce n’est pas Ludivine qui a des raisons de s’enfuir, mais les lignes qui indiquent la perspective de son corps… 😉

Construction du corps de Luddy

La semaine dernière c’était encore le calme plat sur ShowerGate… pour cause (vous vous en doutez) de suractivité de mon côté!
Avec la rentrée, les commandes pleuvent (la pluie est revenue aussi, tiens…) et le temps manque. Mais bon, on va y arriver! Comme il n’y a pas de délai fixé pour ShowerGate, pas de souci, on est forcément toujours dans les temps… ;b

Cette semaine, comme il faut faire vite, on va se contenter de la première étape du croquis de la prochaine case. Mais c’est pas plus mal, je trouve, comme ça on peut détailler… Ci-contre, vous pouvez voir comment le corps de Luddy est construit à partir de blocs élémentaires (un peu comme ces petits bonhommes en bois articulés qu’on trouve dans les boutiques d’articles de dessin, mais bon, moi je n’en utilise pas), qu’on situe d’autant mieux dans l’espace que leur ligne de symétrie est clairement indiquée. L’étape suivante consistera à affiner ces volumes. Ensuite je passerai au décor, qui revêt une importance particulière dans cette case, et enfin on ajoutera une bulle et on choisira un cadrage, à partir de quoi on pourra comprendre ce qui se passe… 😉

Dans l’image horizontale ci-dessous, on peut voir les lignes de fuite (d’où le titre de cette semaine) qui permettent de bâtir la perspective du volume du corps du personnage.

Ca fuit de partout!

…Car la perspective s’applique à l’humain (oui je sais je l’ai déjà dit, mais cette semaine j’illustre un peu plus ce propos) comme elle s’applique à l’architecture, etc. Et même sur des volumes tout en rondeurs comme ceux de Ludivine, eh oui!… 🙂

La ligne d’horizon passe ici à la hauteur de ses hanches. Pour avoir un point de vue plus « humain » il aurait mieux valu avoir une ligne d’horizon qui passe à hauteur des yeux, ça aurait situé le point de vue de l’observateur à hauteur de regard. Mais là on va avoir un point de vue général sur la scène qui sera un peu en contre-plongée, ce qui donnera un effet plus impressionnant au décor. J’y viendrai plus tard…
A partir de là, partant d’un point de fuite choisi arbitrairement (sa distance donne un effet de perspective plus ou moins important. Plus près il serait trop près, la perspective donnerait trop de déformations, et plus loin on perdrait l’effet de perspective, l’espace « s’aplatirait ». Or ici je veux une perspective assez forte, pour donner de l’intensité à la scène), on tire les lignes qui vont permettre de situer les éléments du corps. De même que les lignes de symétrie situent le milieu en vertical des « blocs » constituant le volume général du corps, les lignes de fuite me permettent de « poser » les éléments qui doivent se situer au même niveau horizontal, et qui s’inscrivent donc dans la perspective de la scène. Les épaules, les genoux, les pieds, et bien entendu les tétons… ;).

Attention: la perspective décrite ici est en fait une perspective à deux points de fuite! Mais là, comme je suis un peu flemmard, je ne m’occupe que d’un seul point de fuite (tu parles d’une approche didactique! ;b), qui me semble être le seul vraiment significatif dans cette vue. Mais bon, bref, pour vraiment bien faire, il en faudrait aussi un autre à gauche, à bonne distance.

Allez, la suite est pour, heu… pour plus tard! 😉


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